Le flushing est défini comme le fait de rougir de façon excessive au niveau surtout du visage, mais aussi au décolleté. La rougeur peut être accompagnée par une sensation de chaleur, de brûlure, de picotement et quelquefois de sudation.
Le flushing peut être la manifestation de plusieurs maladies, incluant la rosacée, mais peut aussi survenir seul. Au questionnaire il est en général possible de faire la distinction et un bilan est prescrit aux cas pour lesquels une cause systémique est suspectée.
Les traitements habituels sont des produits locaux à base de métronidazole, d’acide azélaique, des antibiotiques systémiques de la famille des cyclines ou l’azithromycine,
des antihistaminiques, la clonidine, la naloxone ou l’ondansetron. Les traitements au laser peuvent aussi améliorer cette condition.
Quand les thérapies habituelles sont insatisfaisantes ou que leurs effets secondaires sont trop importants, on peut considérer les bétabloquants. Depuis quelques années, le propranolol est utilisé, mais ses effets secondaires d’hypotension et de ralentir le rythme du cœur rendait sons utilisation plus délicate. Un autre bétabloquant, le carvédilol, a été utilisé récemment avec succès. Il cause moins fréquemment ces effets secondaires au niveau de la tension artérielle et du rythme cardiaque.
Notre commentaire : Le flushing peut causer une détresse sociale importante chez les patients sévèrement atteints. Voici une option thérapeutique intéressante.
Référence : Hsu C, Lee Y. Carvedilol for the treatment of refractory facial flushing and persistent erythema of rosacea. Arch of Dermatol, published online july 2011.