Facteurs influençant les taux de vitamine D

Une grande partie de la population nord-américaine a un taux de vitamine D bas dans le sang. Ceci est dû à l’ensoleillement réduit durant une bonne portion de l’année.

Une revue récente fournit des informations additionnelles sur les facteurs affectant le statut de vitamine D de chaque individu.

Exposition solaire :
Certains facteurs jouent sur la quantité de soleil qui atteint réellement la peau. Les jeunes enfants et les gens plus âgés s’exposent moins au soleil. Certaines religions font que les gens sont plus couverts. Les nuages et la pollution diminuent les UVB efficaces pour la transformation en vit D active au niveau de la peau. Finalement, il existe une controverse en ce qui a trait à l’utilisation d’écrans solaires et la diminution de transformation de la vit D.

Disponibilité réelle de la vit D :

La vit D fait partie des vitamines liposolubles, elle a la propriété de se dissoudre dans les graisses. Elle est de ce fait emmagasinée dans les tissus graisseux. Les gens obèses ont tendance à avoir des taux de vit D plus bas, probablement dû à une séquestration dans les tissus adipeux.

Les taux de vit D sont aussi influencés par l’absorption dans l’intestin  et l’activité du foie et du rein. Les maladies du rein, du foie ou de l’intestin peuvent diminuer les taux de vit D.

Médicaments :
Certains médicaments peuvent diminuer la vit D, dont certains anticonvulsivants. Au contraire, certaines maladies granulomateuses (tuberculose, sarcoïdose…) peuvent faire augmenter la vit D.

Notre commentaire :
Comme plusieurs variables, dont certaines difficiles à quantifier, peuvent modifier le taux de vit D, il semble raisonnable de faire vérifier votre taux de vitamine D pour savoir si vous avez besoin ou non d’un supplément. La vitamine D ne s’éliminant pas si vous en prenez trop, il ne faut pas en prendre au cas où, mais comme elle est essentielle pour l’os et joue fort probablement un rôle contre l’infection et certains cancers, il faut en avoir assez.

Référence : Acta Derm Venereol 2011;91 :115

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