SVQ 18 février 2012- Herpès génital.

L’Institut National en santé et services sociaux (INESSS) a publié récemment une mise à jour concernant l’herpès génital. Ce document est bien fait et nous vous en transmettons les points pertinents.

Cause : l’herpès génital est causé par le virus Herpes simplex (VHS) de type 1 ou 2.

Mode de transmission :

  • En présence ou absence de lésions
  • Par contact sexuel vaginal, anal ou oro-génital, avec ou sans pénétration.
  • Suite à un contact muqueuse à muqueuse ou via un jouet sexuel
  • Majoritairement lors des périodes d’excrétion virale asymptomatique, soit quand le patient atteint n’est pas en crise mais a quand même du virus à la surface de la peau sans le savoir et peut le transmettre.
  • Plusieurs personnes ignorent être infectées.

Manifestations cliniques :

  • L’herpès génital se présente classiquement par une rougeur surmontée de petites bulles (vésicules) contenant un liquide clair qui peut devenir blanchâtre par la suite. Malheureusement bon nombre de personnes atteintes n’auront jamais ces lésions classiques facilement identifiables.
  • L’infection au VHS est chronique et se compose de poussées d’herpès génital, qui sont impossibles à prédire et de périodes sans lésion visible, mais comportant quand même un risque de contagiosité.
  • Une récidive peut survenir longtemps après l’acquisition de l’infection. L’épisode initial peut être passé inaperçu.
  • Un herpès buccal n’est pas une protection contre l’herpès génital.
  • Épisode initial : petites bulles, pustules ou ulcères. La base est rouge, les lésions sont souvent bilatérales et assez diffuses. Possibilité de fièvre et atteinte de l’état général.
  • Récidives : antécédent de lésions du même genre dans la même région.  Présence fréquente des symptômes quelques minutes à 1 à 2 jours avant l’apparition des lésions : démangeaisons, brûlures, picotements ou symptômes systémiques légers.

Analyses de laboratoire :

Culture de la lésion. Les prises de sang ne sont pas le meilleur examen pour le diagnostic.

Comment diminuer les risques de transmission de l’herpès génital :

  • Abstinence complète de relations sexuelles
  • Utilisation d’un condom en tout temps
  • Si indiqué, suivre un traitement antiviral suppressif (prendre un médicament antiviral tous les jours pour diminuer les crises et l’excrétion virale asymptomatique.)

Traitement :

  • L’acyclovir topique ne devrait pas être utilisé.
  • Traitement de l’épisode initial : si possible traiter en moins de 72 heures de l’apparition des lésions.
  • Traitement épisodique des récidives : doit être débuté le plus rapidement possible après le début des symptômes. Ferait avorter 70% des crises si pris avant l’apparition des lésions.
  • Traitement suppresseur : suggéré si le patient fait 6 épisodes ou plus par année. La prise quotidienne d’antiviral diminue la fréquence des récurrences de 70 à 80% et diminue aussi l’intensité de la crise si elle survient malgré tout. Une bonne adhésion au traitement pourrait diminuer la transmission du VHS.

Pour le meilleur traitement à prendre pour vous, parlez-en à votre médecin.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à poser les questions qui vous paraissent pertinentes.

Référence : Traitement pharmacologique ITSS, Herpès génital, Janvier 2012 INESSS.

Source de l’image : http://www.google.ca/imgres?q=herpes+genital&hl=fr&biw=1404&bih=805&gbv=2&tbm=isch&tbnid=UQ-lD_6a61HgyM:&imgrefurl=http://howdoiknowifihaveherpes.com/&docid=vcDtRGLDUNpjnM&imgurl=http://howdoiknowifihaveherpes.com/Images/pic03.jpg&w=342&h=263&ei=Sos_T_z3J4HDgAfXpuy0CA&zoom=1&iact=hc&vpx=763&vpy=326&dur=3900&hovh=197&hovw=256&tx=120&ty=104&sig=106498382788726402660&page=2&tbnh=149&tbnw=178&start=25&ndsp=32&ved=0CL4BEK0DMB0

 

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